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La Préhistoire Le
jeu de boules, tout comme le jeu d’osselets semble remonter à
l’aube de l’humanité. Dans un premier temps est né
le geste du lancer, lié, de toute évidence, à la
nécessité de chasser. |
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La Grèce Les
grecs firent des jeux une véritable institution.En dehors des épreuves
qui feront la gloire d’Olympie bien d’autres disciplines vont
être à l’honneur. Billes, quilles, mais également
disques, palets et même sphéristiques viennent ainsi enrichir
notre passé boulistique |
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Douze
siècles avant notre ère, Homère nous décrit
de façon pittoresque ces jeux hautement prisés par nos ancêtres
helléniques. Outre le célèbre “Discobole”,
le jeu de palet eut également la faveur de ces peuples plus ou
moins sensibilisés au contexte guerrier. |
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La Grèce Nos
ancêtres gaulois assimilèrent sans se faire prier le patrimoine
romain. Ainsi, vit-on “caroler” un peu partout des sphères
tournoyantes dont le diamètre et le poids étaient bien supérieurs
à nos boules actuelles. Les
activités boulistes n’en seront pas pour autant oubliées
; nos malheureux bouleurs attendent simplement la venue de temps plus
propices. |
Le
XIV siècle sera celui des interdits. Les jeux connaissent une telle
ampleur que ce côté excessif ne sera pas sans poser quelques
problèmes. Certains sujets s’écartent de leurs devoirs,
mais ce qui est plus grave encore aux yeux des souverains, c’est que
cette pratique abusive a des effets désastreux sur les compagnies
d’archers et d’arbalétriers. Les nécessités
d’une société féodale aux frontières indécises
va donc pousser nos rois de France à promulguer périodiquement
des interdits que reprendront sénéchaux et baillis. Les ecclésiastiques
lors des synodes prendront des mesures analogues. Bien entendu, ces ordonnances
sont très impopulaires et soulèvent des tollés d’indignation.
Les jeux seront alors tolérés, mais réglementés.
Parmi
les jeux alors en vigueur : * ludo talorum boulete : jeu de palet ou jeu du carreau * le jeu de quilles sous des formes très diversifiées répondant à des critères régionaux, voire locaux * les jeux de boules : “la boule en bois” et “la boule de fort” semblent être les variantes les plus anciennes. Une boulomanie galopante va alors gagner tout le royaume et nos voisins ne manquent pas alors d’attraper le virus. Le jeu de boules sur gazon se développe alors en Angleterre. |
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La Renaissance Technicité,
maîtrise, adresse constituent les nouveaux critères. Nos
disciplines, il va sans dire, vont faire l’objet d’un essor
considérable. Les boules vont bénéficier de ce courant
et, définitivement réhabilités, vont connaître
un engouement général. |
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Pourtant,
au début du XVIème Siècle, les joueurs de boules
trouvent grâce aux yeux du pape Jules II. Désireux de faire
du Saint-Siège la première puissance italienne, il mobilise
les meilleurs bouleurs de son état. |
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Avec les guerres franco-italiennes, le jeu de boules revient en France.
Rabelais lui-même dit : "Il n'y a point de rhumatisme et d'autres maux semblables que l'on ne puisse prévenir par ce jeu: il est propre à tous âges, depuis la plus tendre enfance jusqu'à la vieillesse". |
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Le
jeu de boules prend alors de plus en plus d'ampleur. La France et l'Italie
sont à l'avant garde et, déjà, des différences
apparaissent. En France, les traditionnelles boules en bois se couvrent
de clous alors qu'on les vernit dans la péninsule. |
Les Temps modernes On
jouait aux boules sous la révolution, on continuera à jouer
aux boules sous l’empire. |
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